[Dans cet article, je prévois clairement me faire pitcher des roches par certaines connaissances, mais HEY, c’est mon blog, fack j’ai le droit. NA.]
Vous aurez deviné que je suis donc fondamentalement contre le 5-10-15 et toute autre méthode qui demande de laisser pleurer un bébé pendant qu’on va pleurer de l’autre bord de la porte. Vous commencez déjà à pomper? J’vous conseille de cliquer sur le X en haut à droite (ou gauche).
BAON. Maintenant qu’on est “entre nous”.
Maman Puce, elle laisse jamais pleurer Mini Puce, parce que dans son coeur de maman, c’est câlissement pas logique, pis dans mon instinct d’homosapiens non plus. Faut savoir qu’anthropologiquement parlant, l’humain ne doit PAS laisser pleurer son bébé sous peine d’attirer les prédateurs. CHOMP le bébé, CHOMP la maman. C’est dans nos gènes de répondre aux besoins de notre bébé dans ce simple but: survivre. On est d’ailleurs la seule espèce animale qui pouvons nous targuer honteusement de “dresser nos bébés au sommeil”, car voyons les choses en face: même si nous avons tellement évolué au point d’être les maîtres du monde (salut, Hiroshima!), nous ne sommes quand même que des animaux, scientifiquement et fondamentalement parlant. Maintenant, les prochains paragraphes auront pour mandat de me vider le coeur, donc euh, yeux sensibles s’abstenir.

Maman Puce qui endort Mini Puce sur elle, paisiblement, sans pleurs pis toute. M’EN FOUTS SI JE DORS PAS.
GROSSE CROTTE SUR LE COEUR:
Je ne peux pas percevoir qu’on puisse laisser pleurer un enfant au nom d’une méthode en pensant que ce sera bon pour lui, que ça lui apprendra quelque chose, que ça l’habituera à bien fonctionner en société, que ça lui créera de saines habitudes de sommeil, que ça contribuera à façonner le lien parent enfant: que ce sera positif, que ça l’aidera. Et apparemment les scientifiques semblent être du même avis: plusieurs études démontrent que ça contribuerait à: ben, à absolument rien. Non en fait c’est pas vrai: comportement insomniaque, manque de confiance en soi, besoin d’approbation d’autrui, difficulté à faire confiance, et comportement solitaire. Oui l’enfant s’endormira seul: c’est certain qu’un moment donné il va s’écoeurer de pleurer seul et d’appeler à l’aide: “coudonc, maman viendra jamais”. Non, en fait, ça n’arrivera pas ça non plus. Bébé va juste s’endormir d’épuisement à force de pleurer. Mais HEY, bonne Nouvelle: VOUS POURREZ ENFIN DORMIR! Ça marchera peut être pour vous: bébé ne pleurera plus, il saura que ça ne sert a rien, personne ne viendra le réconforter, et HEY, vous pourrez dormir. Et c’est en se disant qu’on lui a appris à s’endormir seul, qu’on lui aura rendu service qu’on se déculpabilisera dans le fond, tout en sachant que de l’autre côté de la porte, en attendant que ça fasse 5, 10 ou 15 minutes pour retourner “réconforter” votre enfant, que quelque chose cloche, que vous devez résister à cette envie daller le prendre dans vos bras pour ne pas lui inculquer de “mauvaises habitudes”.
Vous irez contre votre instinct, mais vous rendrez service à votre enfant, en le laissant pleurer, seul avec son besoin de réconfort. Ainsi résumé, est-ce toujours aussi logique?
Et voulez-vous ben me dire comment un enfant qui sort à peine d’un utérus, qui n’a pas encore la maturité digestive nécessaire pour manger un steak, qui ne peut pas nommer une banane, qui apprend à peine à marcher POURRAIT BIEN TENTER DE VOUS MANIPULER? Il a un tout petit cerveau en pleine expansion, en plein “câblage”: il se forme par stimulis affectif et réactif. Si vous lui inculquez que lorsqu’il s’effondre émotionnellement, il doit enterrer ses émotions parce que personne ne viendra le consoler, qu’il ne peut demander l’aide de personne parce que personne ne viendra (pas même ses parents!), que les pleurs sont inutiles, que toute émotion négative est proscrite: comment se formera son cerveau, en se moulant à tout ça?
Maintenant que ma crotte sur le coeur est étalée dans les derniers paragraphes, informons-nous (avec des faits, des lectures pis toute). Je n’ai pas prétention d’être une mère parfaite ou de détenir la vérité absolue. Par contre, j’écoute cette petite voix dans ma tête qui me dit de ne pas laisser pleurer Mini Puce, parce que moi, si on me laissait pleurer seule dans le noir alors que je m’effondre émotionnellement, alors qu’on me dit que je fais des caprices et que je manipule: ça ne m’apportera absolument rien de positif sauf la résignation.
RESSOURCES
♥ Je vous suggère premièrement une lecture tout à fait scientifique mais bien vulgarisée: La science au service des parents, de Margot Sunderland. On apprend l’origine de plusieurs réflexes, la “composition” du cerveau, son évolution au fil des mois, des points charnière dans la psychologie des enfants par rapport à leur développement neuronal: on appelle ça la neuropsychologie. On peut y lire plusieurs études de vrais spécialistes formés (pas genre Brigitte Langevin spécialiste en sommeil formée en rien, genre…).
♥ Ensuite, si vous retournez au travail bientôt et que vous voulez tout faire en douceur, je vous conseille Sommeil paisible et sans pleurs de Elizabeth Pantley. Une méthode douce et, évidemment, sans extinction par les pleurs de l’enfant, très progressive, au rythme de celui-ci, en l’accompagnant.
♥ Aussi, tout ce qui sort de la tête du Dr Sears: une vraie sommité dans le domaine de l’enfance, qui prône le parentage de proximité et, donc, le sommeil sans laisser-pleurer. Il donne plusieurs conseils bénéfiques tant pour l’enfant que pour le parent, tant sur leur sommeil que sur tous les petits bobos et questionnements qui surviennent dans le début de leur petite vie. P’tite bible de livre sur le sujet: Être parent la nuit aussi, de Dr William Sears.
♥ Le site Web Evolutionary Parenting est aussi bourré d’information pertinente et de trucs appuyés par plusieurs études et sources fiables.
♥ Publication superbe de la LLL (La Leche League) où les cycles de sommeil et les réveils nocturnes ont été étudiés, analysés et expliqués, en lien entre autres avec le fait que le petit d’homme nait prématurément à cause de la taille de sa tête versus la taille du bassin de la maman (cerveau est devenu trop gros parce qu’on est tellement intelligents, donc faut accoucher plus tôt sinon bébé ne pourrait juste pas passer, long story short). Je cite un extrait qui remet déjà les pendules à l’heure en introduction:
Une étude finlandaise portant sur 270 bébés âgés de 0 à 12 mois, avaient donné les résultats suivants (1990) :
– jusqu’à 3 mois, les bébés dormaient un total de 15 h en moyenne (fourchette de 12 à 20 h), 90 % se réveillaient au moins une ou deux fois par nuit,
– de 3 à 5 mois, près des trois-quarts se réveillaient une ou deux fois,
– de 6 à 8 mois, les deux-tiers se réveillaient une ou deux fois,
– de 9 à 12 mois, 47 % se réveillaient une ou deux fois.[…]
Face à cette accumulation de chiffres, la question qui vient naturellement à l’esprit, c’est : si tant de bébés se réveillent la nuit, n’est-ce pas parce que cela répond à un besoin physiologique ?
SOLUTIONS
Je me permets ici de citer ma “collègue” Nadia St-Onge:
1. Tout simplement attendre que bébé soit prêt neurologiquement et ait le niveau de maturité émotive nécessaire à faire des nuits semblables aux nôtres et à se rendormir seul. Ça peut paraître long, mais quand on accepte de cesser de se battre contre quelque chose d’irréaliste, on met nos énergies à la bonne place et on ne s’en porte que mieux.
2. Faire du partage de la chambre (lit de bébé dans la chambre des parents, collé contre le lit). Quand on a pas à se lever, marcher vers une autre pièce et s’occuper d’un bébé qui nous attend (et est donc maintenant assez réveillé), on sauve du temps de sommeil et une quantité d’énergie assez importante. Grâce au partage de la chambre, on a juste à se retourner, garder les yeux fermés, consoler bébé (avant même qu’il soit complètement réveillé et nous de même), se retourner de nouveau et se rendormir dans le temps de le dire!
3. Faire du partage du lit. Pour les mêmes raisons que le partage de la chambre. Personnellement, on a jamais aussi bien dormi que depuis qu’on fait du partage du lit! (NOTE: Si on le fait, il FAUT que ça soit fait de façon sécuritaire:
– Unicef
– Cododo selon le Dr Sears (en anglais)
– Dr Momma (en anglais aussi)
– l’OMS a aussi des recommandations sur son site internet4. Pour celles qui souhaitent un sevrage du sein la nuit, mais sans arrêter de faire du partage de lit, je conseille la méthode Gordon. L’auteur déconseille fortement d’utiliser sa méthode avec un bébé de moins d’un an.
5. Je recommande la lecture du livre ”Être parents la nuit aussi” du Dr. William Sears. Il va dans le même sens que ce que j’ai dit, mais l’explique plus en profondeur et mieux 😉
BRIGITTE LANGEVIN
Parce qu’elle mérite clairement une section à elle seule dans cet article. Je vous explique ici pourquoi chaque fois que je fouine dans une librairie et que je croise une de ses “oeuvres”, je la camoufle subtilement derrière un des ouvrages précédemment nommés, et pourquoi j’ai envie d’acheter ses livres lorsque je les vois en vente dans mes bazars dans le seul but de chauffer ma maison.

Maman Puce qui s’imagine brûler un livre de Brigitte Langevin, extrait visuel de son imagination.
[si vous voulez mon opinion, je l’ai enlevée parce qu’elle poursuit tout ce qui bouge. Cliquez sur lisez plus. Subtil, han?]
ÇA FAIT QUE C’EST ÇA QUI EST ÇA.
Maman Puce
PETITS GUIDES POUR ME FAIRE PÉTER UN PLOMB:
- L’allaitement
- Le dressage du sommeil
- La mère indigne
- Les bébés de foire
- Les mauvaises habitudes
- Les besoins
Brigitte Langevin se dit spécialiste du sommeil, du comportement des enfants, de l’analyse des dessins, de l’analyse des rêves, et j’en passe. WOW, elle en connait des choses! Ben justement, NON. Elle n’a de formation dans AUCUN de ces domaines: elle a suivi un parcours en Communication et en Leadership et autres trucs sans AUCUN lien avec les enfants. Elle est vraiment formée balèze pour donner des formations, ça, faut le lui donner! Selon elle, le fait d’assister à des conférences et de lire des livres de VRAIS spécialistes fait d’elle une spécialiste. Genre Ferber, celui qui a patenté le 5-10-15 et qui LUI-MÊME prend la peine de mentionner que sa méthode (de marde) n’est pas faite pour les jeunes enfants de 12 mois et moins, qu’elle n’apprend pas aux enfants à s’endormir seuls, qu’elle n’est pas appropriée pour les enfants ayant peur d’être laissés seuls et/ou qui vomissent en réaction à la séparation, et qu’elle n’est pas un traitement approprié face aux troubles du sommeil chez l’enfant. Elle, elle prend ça, fait “fuck the police” et se gosse une méthode qui fait en sorte que l’enfant pleure tout seul dans sa chambre, qu’on doit le laisser macérer dans son caca ou son vomi pour lui apprendre à ne pas faire de chantage, de ne pas prendre le bébé et le moins de contact s physiques possible quand on va le “réconforter” au bout de 5, 10 ou 15 (2-4-6 j’sais pu, whatever) minutes pour ne pas l’habituer, avec toutes les “pas recommandations” de Ferber comme partie intégrante de sa méthode. En passant, la méthode de Ferber a été décriée par un tas de spécialistes: Ferber s’est même rétracté. Mais pas Brigitte Langevin, elle, on boit ses paroles. Ste-Justine aussi d’ailleurs, arkarkark.
Maman Puce
En effet avant l’âge de 6 mois il ne faut pas laisser pleurer un bébé. Cependant si j’étais maman à la maison ça ne me dérangerais pas que ça prenne une éternité à endormir mon enfant. De toute manière si je ne vois pas de signe de fatigue je ne la couche pas. Mais mon enfant ira à la garderie. Les éducatrices ont 10 bébés à 2 à la pouponnière. Elle ne peuvent malheureusement pas répondre au besoin de mon enfant immédiatement… car certain auront des besoins plus pressant. C’est là que l’on parle d’autonomie, d’apprendre à attendre son tour. J’aime mieux habituer mon enfant à s’endormir seule progressivement afin de l,aider à mieux s’adapter à la réalité Du CPE. Je sais que ma première fille son intégration à la garderie s’est bien déroulé car sa routine était la même qu’à la maison. Elle se sentait donc en confiance.
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C’est bien normal! Mais il y a d’autres méthodes que l’extinction par les pleurs, c’est là mon point. Pantley en fait partie.
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B. Langevin, dans sa conférence, m’a fait sentir comme une moumoune. J’ai donc acheter son livre et essayer sa méthode. Pu jamais. JAMAIS. Mon fils fait parfaitement bien ses nuits aujourd’hui et on ne l’a jamais laissé pleurer, sauf cette horrible fois-là.
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Moi je suis Maman Poule, avec une Grande Poule et un Petit Poulet. Merci Maman Puce pour ce mot, il résume entièrement ma pensée au sujet du sommeil des bébés. Quand j’ai de la peine, je veux qu’on me prenne dans ses bras et qu’on me réconforte, peu importe la peine ou le moment de la journée. Je fais donc ceci aussi avec mes enfants, qui eux ont encore moins l’évolution nécessaire pour comprendre leur peine, dont le cerveau fonctionne à l’émotion pure.
Apprendre à dormir en pleurant, vraiment? À marcher en pleurant? À manger en pleurant? Et à l’école, ils vont apprendre à écrire en pleurant? Ils vont apprendre à lire en pleurant?
Ils le font à leur rythme quand ils sont prêts.
C’est si simple dans le fond… suffit juste de les suivre dans LEUR évolution.
Ah oui… pour ceux et celles qui parlent des garderies: vous les PAYEZ pour s’occuper de vos gamins, ils sont supposés vous remplacer, donc agir comme VOUS le feriez….
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Ish, tu n’es clairement pas éducatrice!
C’est beau la naïveté, vas dont passer une journée dans une pouponnière pour voir comment c’est si facile de suivre tous les rythmes de tous les bb !!!
La garderie, c’est comme la société, tu dois rentrer dans le moule …
Oui il y a des choses à respecter, mais quand on reçoit des enfants qui ont toujours été bercés pour s’endormir, ou toujours cododoté, eh bien laisse moi te dire que ces enfants là trouvent leur intégration ben ben difficile!
Parce-que oui, je les aime ces petits bb là, mais je ne peux pas tous les bercer ou me coucher à côté deux pour les endormir!
Je fais mon travail par amour plus que pour la paie, et oui, je dois parfois les laisser pleurer, parce-que je n’ai pas 5 bras pour tous les réconforter en même temps …
Et que quand ils vont transférer dans le groupe des 18 mois, ils n’auront pas le choix de s’endormir seuls parce qu’ils seront 8 cette fois …
Et dernière chose, je ne suis pas “payée pour s’occuper de vos gamins”, et encore moins pour vous remplacer …
Je suis là pour faire avancer vos enfants dans la vie et les rendre autonomes …
Oui, je passe beaucoup de temps avec eux, oui je les verrai faire leurs premiers pas et ils m’appelleront maman, mais ce n’est pas moi leur mère, et ce n’est pas à moi à leur apprendre à s’endormir seul … Ça fait partie des bases quand l’enfant commence la garderie ….
Sur ce, bonne journée, moi j’ai 5 enfants autour de moi qui font de gros dodo… En s’endormant seuls ….
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Salut!
Ma fille a eu 0 problème quand elle a fait ses dodos à la garderie. La première semaine oui, comme tous les cocos, mais après, c’était tiguidou (elle y va deux jours semaine). Et je connais plusieurs autres cocos nés en même temps que ma fille pour qui ça a super bien été, et qui n’ont pas subi de méthode d’apprentissage du sommeil. Donc non, j’pense pas être naïve tant que ça, merci.
Non, je ne suis CLAIREMENT pas éducatrice (du moins, pas au sens “éducatrice en CPE”). Mais mon cercle d’amies est composé presqu’essentiellement d’éducatrices, et elles sont, pour la plupart, du même avis que moi. Et je ne pourrais pas l’être parce que justement, ça me ferait trop de peine, ça me fait déjà de la peine que les pouponnières existent alors qu’elles ne devraient pas, on ne devrait pas avoir à en avoir besoin, mais là c’est un problème de société et c’est un autre débat.
Et by the way, si tu prends bien la peine de lire mon billet au complet, je propose une liste d’alternatives, dont la méthode Pantley qui se fait graduellement, et au rythme de bébé.
Bonne journée, là!
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Je n’ai pas changé la routine de mon bébé pour son entrée à la garderie. Elle s’est adaptée comme une grande à son nouveau rythme. Et pourtant, elle s’endort au sein ! J’ai eu peur que ce soit une catastrophe, qu’elle hurle pour les siestes ! Mais à ma grande surprise, elle dort sans problème. Elle a compris que c’était différent de la maison. Jusqu’à 12 mois voire 18, les pleurs sont liés à l’expression d’un besoin. Après cela, c’est peut-être autre chose. C’est seulement vers 2 ans que la notion de caprice peut apparaître. Donc, avant cela, nous ne sommes pas manipulés par nos bébés. Cela ne veut pas dire qu’il faut leur laisser tout faire et ne pas leur dire non. J’aime à penser qu’un bébé réconforté, rassuré, aura plus confiance en lui, en nous, qu’il saura mieux se détacher et gagner en autonomie. L’inverse me semble illogique. Ma fille se réveille encore, 2/3 fois par nuit, elle a 11 mois et demi. Tant pis, mon conjoint et moi, on est fatigué, on a repris le boulot et alors ? Qu’est-ce qui est le plus important ? Performer ou le bien-être de notre bébé ? Je lui fais confiance, elle va faire des nuits complètes un jour, quand elle sera prête. Comme elle aura toutes ses dents dans quelque temps, quand ça sera le moment, est-ce qu’il y a des adultes sans dents ? Oui, avoir une enfant c’est usant. C’est un peu comme les personnes qui prennent un chat et qui le font dégriffer pour ne pas qu’il dégrade le canapé. Si tu veux pas de dégâts, ne prend pas de chat ! (Je ne compare pas un bébé avec un chat…). Vous voyez le truc ?
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Tu as tellement raison. J’adore comment tu as exprimé ton opinion!
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On a toutes des réserves de patience et de don de soi différentes. On a tous des bébés différents. Et puis il y a le fait d’avoir un bébé, puis le fait d’avoir plus d’un enfant. Chaque maman fait son possible dans cette aventure. Ceci dit, j’ai allaité mes enfants plus d’un an, j’ai fait du cododo, du portage et tout le kit de maternage approuvé par la ligue la Leche, mais j’ai eu aussi à me choisir à un moment donné pour demeurer une maman saine d’esprit et oui, j’ai un jour indiqué à mes enfants que là, ils étaient équipés pour faire de beaux dodos sans moi, et qu’ils en seraient gagnants avec mon humeur du lendemain. C’est pas de coeur joie et de façon sadique qu’on laisse un bébé pleurer, mais quand après 30 minutes de pleurs le bébé s’endort et fait ensuite ses nuits définitivement, ben on se dit qu’il devrait pas trop être traumatisé. Ce bébé là a presque 6 ans et dort encore comme une marmotte la nuit et fait encore des siestes de pm les jours de congé 🙂
Puis quand, à trois ans, un autre enfant refuse du jour au le demain de dormir jour et nuit, réveille toute la famille et nous rend la vie simplement infernale, vient un jour où on demande conseil à Brigitte Langevin et qu’en moins d’une semaine, le problème est réglé sans que personne n’ait pété les plombs.
Le sommeil est précieux, loin de moi l’idée de juger les pratiques de quiconque à ce sujet (à part si ça devient carrément dangereux, genre essayer de dompter le sommeil d’un nourrisson qui doit encore boire jour et nuit pour survivre et que le besoin de réconfort est encore vital, etc.) Quelle que soit notre méthode, il faut juste écouter son instinct et demeurer constant. Et être en paix avec notre démarche.
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Merci de ton opinion! Même si je ne suis pas d’accord avec ta méthode (comme tu t’en doutes sûrement), j’apprécie la manière avec laquelle tu amènes tes points. 🙂
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Ayez un deuzieme enfant et il va vous dire Maman notre bébé pleure et occupe toi de lui ou elle. Voila les mots de ma fille de quatre ans quand sa soeur pleurait… Pour elle il était inconcevable que sa petite soeur pleure
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hahaha grâce à toi j’ai lu les “10 commandements” de Brigitte Langevin, j’aurai vraiment pas aimé être son enfant, je crois qu’il faut surtout faire comme on le sent! Mais merci pour cet article fort instructif 🙂
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Ouf j’suis pas sûre d’être fière 😛
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Bonjour à toute. Je suis maman de deux grands enfants, maintenant âgés de 22 et 20 ans. Je n’ai jamais élever mes enfants selon les livres, et les méthodes que je considère de fou. Mes enfants se porte à merveille aujourd’hui, n’ont aucun manque de quoi que ce soit et se débrouillent très bien en société, ce sont des adultes respectables. Voulez-vous s.v.p, arrêter d’essayer d’elever vos enfants comme dans les livres. Élever vos enfants selon votre instinct, vous ne serez pas meilleur parents en vous référant à des livres, qui a mon avis fait seulement vous mêler plus que d’autre chose. J’ai une question pour vous toutes : Est-ce que ça veut dire que vos parents et grands-parents on été de moins bon parents envers vous, vu qu’ils ne vous on pas élever selon les livres ? Prenez le temps d’y penser. Bonne journée à toutes. 🙂
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Ouf, merci! Ça fait du bien comme commentaire. C’est toujours la pression du rythme d’aujourd’hui, les parents veulent que leurs enfants fassent “leurs nuits” vitevitevite, et ça donne des méthodes assez… Folles, c’est en plein ça! Merci de votre commentaire! 🙂
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Merci Geneviève. Merci. Merci. Merci. Ben c’est ça, j’ai rien à ajouter à part que je suis 100% d’accord avec toi.
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J’aimerais répondre pour certaines nouvelles mamans, qui lisent partout qu’elles ne doivent surtout pas laisser pleurer leur bébé, comme dans cette chronique, de peur de le traumatiser pour la vie. Ce sujet reste encore très émotif pour moi, même si je suis maintenant en paix avec les choix que j’ai fait comme maman. D’abord, je suis une bonne mère, je n’ai pas de doutes sur mes compétences et je fais mieux que de mon mieux avec mes enfants. J’ai également les deux plus beaux et merveilleux garçons de la planète, je suis très objective ;). Or, à l’arrivée de mon ainé, j’ai vécu une expérience difficile que j’ai longtemps gardé sous silence. Un bonne mère ne doit pas laisser pleurer son bébé, je le pensais aussi, c’est ce que je VOULAIS également. Je vais tenter de faire une histoire courte, car je pourrais m’éterniser…. Mon petit coeur avait 5 heures de vie et il pleurait. Pas un peu. Toute la journée, tout le temps ou presque. Pas 2-3 heures par jour, plus 5-6 heures par jour. Et il dormait peu, très peu…. maximum 7 heures par jour, par tranches de 15 à 30 minutes. Le reste du temps il buvait au sein. Il refusait systématiquement de se faire bercer en le signifiant par des hurlements, pas des pleurs, des hurlements. Il pleurait en auto, dans sa coquille, dans les bras, même ceux de papa et maman, dans son lit, il ne s’endormait pas au sein plus de 5 minutes, il pleurait dans la balançoire, le siège vibrant, sur mon ventre en peau à peau, (superbe ta photo de ton enfant endormi dans tes bras, mais je n’ai jamais pu vivre cela avec mon ainé, j’aurais tant voulu…) il pleurait dès qu’il était déposé. Il se calmait en poussette et en porte-bébé, mais toujours en mouvement, pas question de s’arrêter de bouger ou de s’asseoir. Il avait environ 2-3 heures de calme dans une journée, le matin, et les pleurs recommençaient et atteignaient leur paroxysme entre 16h et 3h du matin. En deux mois, je n’ai pas dormi plus de 5 heures par jour et jamais plus de 2 heures d’affilée. Et pas de famille ou d’amis disponibles pour aider. De toute manière, j’avais bien trop honte, je laissais pleurer mon bébé.
J’ai tout lu sur le sommeil de bébé et les pleurs inexpliqués du nourrisson. Toutes le références dont tu parles, je les ai consultées et j’ai essayé tout ce que je pouvais essayer. J’ai vu médecins, ostéopathes, spécialistes en allaitement. Mon petit coeur était en parfaite santé, il grandissait bien, mais il pleurait. Combien de soir, épuisées après avoir marché des heures jour et nuit dans mon quartier pour apaiser mon petit amour, je me suis couchée à ses côtés, la main sur son ventre, après un boire, et je l’ai laissé pleurer. Je chantais doucement et je pleurais pendant qu’il hurlait. Il finissait par s’endormir d’épuisement et moi aussi, pour 1 heure ou deux…. Et tout recommençait la journée suivante. Après deux mois, j’étais anémique et j’avais perdu plus de poids que j’en avais pris durant ma grossesse.
Un soir, j’ai pris mon courage à quatre mains (avec papa), et j’ai mis mon petit coeur dans son lit. Il hurlait. J’ai pris sa main, j’ai chanté, lui, il a hurlé 1h28, je m’en souviens exactement et finalement, il s’est endormi. Moi, j’ai dormi en boule à côté du lit, épuisée et certaine que je venais de traumatiser mon enfant, mon amour. Il a dormi 5 heures et s’est réveillé en gazouillant. C’était la première fois qu’il s’éveillait de bonne humeur. J’ai recommencé les soirs suivants et rapidement, mon petit coeur s’est arrêté de pleurer quand je le couchais. Il me souriait quand je le mettais dans son lit et dormait de plus en plus longtemps. Certes, il s’éveillait dans la nuit pour boire, mais maintenant, il buvait et acceptait de se faire déposer dans son lit par la suite. Je n’avais pas à me lever pour calmer des heures de pleurs entre chaque éveil. J’avais également un enfant beaucoup plus souriant, plus calme, plus heureux. J’ai décidé de faire la même chose pour les sommes de jour. Après quelques jours, mon petit coeur faisait des siestes de 1h à 3h dans la journée. Je n’avais jamais vu cela!! Et il s’éveillait en gazouillant.
Avec les mois, les pleurs ont diminué et à 6 mois, j’avais un bébé qui dormait bien et pleurait très peu… Je reprenais plaisir à sortir et à faire des activités avec mon enfant. Ce que moi j’ai compris, c’est que mon enfant me demandait de l’aide pour dormir. Si je reproduisais les conditions intra utérines, ça allait bien, mais il devait dormir toute sa période de sommeil dans ces conditions… Mais on ne peut pas humainement faire cela tout le temps à moins d’avoir de l’aide. Or, je ne dormais pas dans ce cas, pas du tout et j’étais en train de devenir malade. Le sommeil est un besoin vital, pour bébé et pour maman aussi. Mon petit coeur avait besoin que je lui montre comment faire pour dormir par lui-même, car il n’y parvenait pas et avait peur. Je lui ai montré comment faire, je l’ai aidé et j’y crois profondément. J’aurais voulu y aller doucement, le bercer, puis suivre son rythme, pour qu’il arrive progressivement à dormir seul, mais ce n’est pas ce qu’il voulait. Ce n’est que vers ses 1 an et demi, quand son frère est arrivé, qu’il a voulu lui aussi se faire bercer (mon plus petit accepte de se faire bercer). Et comme maman, j’ai les bras bien assez grands pour bercer mes deux amours en même temps maintenant. Et comme maman, j’accepte aussi que mes enfants pleurent quand je mets leur habit de neige, car c’est nécessaire si on veut aller jouer dehors dans le froid. J’accepte aussi qu’ils pleurent en disant “non, tout seul” quand j’insiste pour qu’ils prennent ma main pour traverser la rue, car c’est pour leur sécurité. Comme j’accepte quelques pleurs s’ils ne veulent pas dormir, car je sais qu’ils ont besoin de leur sommeil pour bien grandir et se développer.
Je vais très certainement me faire juger de toute part d’avoir répondu que j’ai laissé pleurer mon enfant, mais si je peux aider, ne serait-ce qu’une maman au prise avec un enfant impossible ou presque à endormir, tant mieux. Les bébés nous parlent par leurs pleurs et à trop vouloir écouter ce que les gens disent, on en vient à oublier d’écouter les pleurs de notre enfant. Mon petit amour me parlait dans ses hurlements et je l’ai écouté pleurer au lieu de tout faire pour le faire taire. Et nos deux vies s’en sont grandement améliorées.
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Oui tu as laissé pleurer ton enfant mais tu es restée près de lui, donc non tu ne l’as pas abandonné pendant qu’il s’effondrait.
J’ai la chance d’avoir un bébé qui ne pleure pas bcp, je n’ai pas vécu ce que tu as vécu mais du coup qd il a des phases où il pleure plus, je suis désarçonnée! (C’est le cas en ce moment…). Ton témoignage me parle d’autant plus que j’ai essayé hier de rester simplement près de lui pd qu’il pleurait, mais j’ai craqué et je l’ai repris à bras (où il s’endort mais se réveille aussitôt que je le pose).
Et en règle générale, je pense qu’il n’y a pas de règles, pas de notice toute prête,s’il y avait une solution miracle, elle se répandrait très vite! Le tout c’est de faire comme on le sens avec son bébé, et avec un autre ce sera encore différent.
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